Sommet National CANARIE 2018



La nation de l’automatisation



octobre 2 - 3, 2018

SI VOUS POUVIEZ L’AUTOMATISER, LE FERIEZ-VOUS?

Joignez-vous aux chefs de file de la recherche, du secteur privé et du gouvernement pour explorer les possibilités et les enjeux d’un Canada automatisé, alimenté par l’intelligence artificielle, avec les conséquences qu’on imagine sur le monde des affaires, l’innovation, la découverte et la déontologie.

 

ÉQUILIBRE

Manuel ou automatique? De quelle manière ces deux réalités font-elles pencher la balance? Découvrez les répercussions de l’intelligence artificielle (IA) ainsi que de l’automatisation sur la science, l’éducation, les arts et les interactions humaines, puis lancez le débat.

 

APPRENTISSAGE

Comment l’IA et l’automatisation façonnent-elles la recherche et la découverte? Écoutez des pionniers vous narrer des percées scientifiques canadiennes et internationals.

ENGAGEMENT

Rencontrez de nouveaux collègues et collaborez avec eux à des initiatives qui exploite tout le potentiel de l’IA et de l’automatisation.

Prenez deux minutes et découvrez pourquoi vous devriez assister au Sommet :

Commentaires des participants au Sommet de 2017

Quel a été le point saillant du Sommet, selon vous?

De quoi a-t-on parlé au Sommet de 2017?

Alex Benay

Dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada

Alex Benay est devenu dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada le 3 avril 2017.

Avant d’occuper ce poste, Alex était président et chef de la direction de la Société des musées de sciences et de technologie du Canada depuis juillet 2014.

De 2011 à 2014, Alex a été vice-président des affaires gouvernementales et du développement des affaires chez OpenText. Il a joué un rôle de chef de file dans l’industrie numérique du Canada et dans la promotion du virage mondial vers le numérique dans des organisations comme le G20, le Secrétariat du Commonwealth et les Jeux olympiques. Avant de se joindre à OpenText, Alex a géré diverses équipes et divers programmes à l’Agence canadienne de développement international, Affaires étrangères et Commerce international Canada, Ressources naturelles Canada et Bibliothèque et Archives Canada.

Il détient un baccalauréat en histoire de l’Université d’Ottawa et une maîtrise en histoire.


L’IA dans la fonction publique | mardi le 2 octobre à 15h45

Nul ne le contestera : l’intelligence artificielle changera la manière dont les fonctionnaires procurent leurs services à la population.  Reste à savoir comment et quand. Alex Benay, dirigeant principal de l’information du Canada, explore les questions associées à l’application de l’IA à la fonction publique, de la protection des renseignements personnels à la souveraineté des données, en passant par la déontologie dans le processus décisionnel et le travail dans l’avenir.

Natalie Cartwright

Cofondatrice et directrice de l’exploitation, Finn AI

Cofondatrice de Finn Al, Natalie Cartwright est une innovatrice dans le monde de la technologie financière. En tandem avec les banques et les coopératives de crédit de la planète, son entreprise aide les institutions financières à bâtir de meilleures relations avec leur clientèle en leur procurant des assistants bancaires individualisés grâce à l’intelligence artificielle. Souvent en vedette dans des médias comme USA Today, American Banker ou Bloomberg, Mme Cartwright n’hésite pas à souligner les aspects déontologiques de l’intelligence artificielle et la manière dont la technologie pourrait rehausser notre bien-être financier. Avant de fonder Finn AI, elle travaillait pour le Global Fund de Genève, où elle administrait un portefeuille de placements en santé de 250 millions de dollars.


Combler le fossé : mieux comprendre le monde des finances par l’IA conversationnelle | mardi 2 octobre à 13h30

Natalie Cartwright examinera l’IA conversationnelle et son évolution sous l’angle des techniques financières. Elle illustrera comment les technologies d’IA démocratisent l’accès aux données et aux services financiers dans les pays où le système bancaire est moins développé. Chacun peut tirer parti de l’efficacité et de l’adaptabilité de l’IA en assimilant des principes fondamentaux comme la gestion de la dette, les cotes de solvabilité et la budgétisation. L’acquisition de connaissances en finances uniformisera les règles et donnera à chacun, et pas juste aux nantis, la chance d’apprendre comment faire fructifier ses avoirs

Pablo Samuel Castro (Ph. D.)

Développeur en chef de logiciels de recherche, Google

Né à Quito (Équateur), où il passe son enfance, M. Castro déménage à Montréal après son secondaire pour étudier à l’Université McGill où il obtient successivement son baccalauréat, sa maîtrise et son doctorat en apprentissage par renforcement. Après son doctorat, il poursuit des études postdoctorales durant dix mois à Paris, puis gagne Pittsburgh afin de se joindre à l’équipe Google, avec laquelle il travaille pendant près de six ans. À présent, il élabore des logiciels scientifiques pour Google Brain à Montréal, où il poursuit ses recherches en apprentissage renforcé, en apprentissage machine et en musique. Outre son intérêt pour le codage, l’IA et les mathématiques, il joue de la musique (https://www.psctrio.com), adore la course (cinq marathons jusqu’à présent, dont celui de Boston!) et parle politique et activisme.


Comprendre la structure de la musique | mardi 3 octobre à 14h30

La structure occupe une place déterminante dans le processus créatif des musiciens et des artistes, en général. Qu’il s’agisse de la structure associant mélodie et harmonie, des règles rigoureuses du contrepoint qui feront d’une chanson un blues ou du staccato des paroles d’un rap, le musicien tisse les innombrables fils de la trame musicale pour en faire une tapisserie qui reflète son art. Cependant, trouver une structure adéquate, qui perdurera, n’est pas si aisé et, de multiples essais, sur de nombreux siècles, sont souvent nécessaires avant d’y arriver. En un sens, l’espèce musicale qu’est l’être humain a passé au crible des siècles de « données » dans l’espoir d’en extraire les schémas à la base de la pièce musicale par excellence.

Trouver un schéma dans un jeu volumineux de données est une tâche qu’effectue à la perfection l’apprentissage machine (surtout l’apprentissage profond). Les gens de Google Brain explorent différentes façons d’exploiter l’apprentissage profond pour faire ressortir certains schémas de la musique qui nous entoure. Ce travail va de l’apprentissage de chœurs entiers de Bach à la restitution d’interprétations au piano par un virtuose, en passant par la genèse de paroles intrigantes. Ces recherches nous aideront à mieux comprendre scientifiquement comment l’être humain produit et consomme de la musique, et déboucheront sur des outils intelligents qui faciliteront la démarche créative. Notre objectif des de donner de plus grands moyens aux musiciens, pas de les remplacer!

Dr. Sean Gourley

Membre de TED, fondateur et chef de direction de Primer

Membre de TED, fondateur et chef de direction de Primer Sean Gourley a fondé Primer, dont il assure la direction. Auparavant, il occupait le poste directeur de la technologie chez Quid, l’entreprise en intelligence augmentée qu’il avait fondée avec d’autres en 2009. Avant Quid, M. Gourley réparait des nanocircuits pour la NASA, à Ames. Il détient un doctorat en physique d’Oxford, où il a obtenu une bourse Rhodes pour ses recherches sur les systèmes complexes et les patrons mathématiques qui sous-tendent la guerre moderne. Ses travaux ont d’ailleurs fait la couverture de Nature. Ancien conseiller politique, il a aiguillé USCENTCOM au Pentagone et donné un exposé aux Nations Unies, à Vienne. Parallèlement, il a remporté à deux reprises des compétitions d’athlétisme en Nouvelle-Zélande.

M. Gourley siège à la Knight Commission, est membre du conseil d’administration d’Anadarko (NYSE:APC) et fait partie des conférenciers de TED.


L’intelligence augmentée : combien de données faut-il pour nous rendre plus intelligents? | mercredi 3 octobre à 9h00

Avec cet exposé, Sean Gourley aborde les trois formes d’intelligence : l’intelligence artificielle (les machines), l’intelligence collective (le savoir des masses) et l’intelligence augmentée (l’amplification du savoir humain). Pour l’illustrer, il imagine trois parties d’échec et révèle de quelle façon l’intelligence augmentée l’emporte sur l’intelligence artificielle et l’intelligence collective. Grâce à des images lumineuses qui se succèdent sans arrêt, M. Gourley explique comment notre cerveau traite l’information en filtrant ce qui lui est inutile avant de montrer comment nous essayons de reproduire ce processus avec des outils tels PageRank de Google ou les algorithmes Edgerank de Facebook. Il parlera du travail qu’il effectue avec Quid, son entreprise, c’est-à-dire concevoir des interfaces qui aideront l’être humain à interagir avec les données et les algorithmes. Usant d’exemples très frappants qui illustrent comment l’être humain deviendra plus intelligent grâce aux logiciels et aux algorithmes, M. Gourley vous dévoilera un côté des méga-données dont vous ignoriez jusqu’à présent l’existence.

Ian Kerr (Ph. D.)

Chaire de recherche du Canada en éthique, droit et technologie, Université d’Ottawa

Ian Kerr est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en éthique, droit et technologie à la faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Il fait aussi partie du corps professoral de la faculté de médecine, du département de philosophie et de l’École des sciences de l’information de la même université. Auteur d’ouvrages et d’articles sur des sujets situés au carrefour de la déontologie, du droit et de la technologie, il poursuit des recherches sur deux grands thèmes, soit la protection de la vie privée et la surveillance, et les fusions humain-machine. S’appuyant sur son ouvrage Lessons from the Identity Trail, publié par Oxford University Press, ses travaux actuels sur la protection de la vie privée examinent les interactions entre les nouvelles technologies de surveillance des secteurs public et privé, les libertés civiles et les droits de la personne. Ses recherches les plus récentes, qui ont inspiré son nouveau livre Robot Law (écrit avec Ryan Calo et Michael Froomkin), se concentrent sur les implications juridiques et déontologiques de l’IA, de la robotique et des dispositifs implantables.

Les travaux de M. Kerr lui ont valu un financement de huit millions de dollars des trois conseils subventionnaires, notamment pour ses recherches les plus récentes dans les domaines de l’intelligence artificielle, de la robotique, des organes artificiels et des appareils de renforcement médicaux. Son enthousiasme pour l’enseignement lui a mérité plusieurs prix et mentions, et ses cours ont suscité un intérêt qui déborde de nos frontières, si bien qu’on l’invite régulièrement à donner des exposés et à dispenser son enseignement dans les institutions les plus prestigieuses de la planète. M. Kerr a également signé avec d’autres Managing the Law: The Legal Aspects of Doing Business, un traité de droit commercial que potassent chaque année des milliers d’étudiants dans toutes les universités du Canada.


Les robots peuvent-ils envahir votre vie privée? | mercredi le 3 octobre à 11h15

Les machines commencent à devenir passablement autonomes. Elles détectent les conditions ambiantes, apprennent à partir des données qu’elles rassemblent ou qu’on leur fournit; effectuent des prévisions précises ou prennent des décisions sur les gens et les choses avant d’y donner suite sans aucune intervention ou supervision humaine. Conséquence? Les robots et l’IA sont sur le point de surpasser les spécialistes dans un nombre de plus en plus grand de tâches pointues comme la conduite automobile, les interventions chirurgicales ou les diagnostics médicaux. Du coup, certains s’emballent en songeant que les robots et l’IA finiront par surpasser l’être humain d’une façon spectaculaire, jusqu’au point, diront-ils certains, où on devra s’interroger sur des dimensions morales et juridiques.

Mais la loi actuelle ne voit pas les robots sous de tels angles. Prenons, par exemple les robots ou l’IA employés par les forces de l’ordre pour la surveillance de masse. Les lois protégeant la vie privée ne s’appliquent habituellement que lorsqu’une personne découvre ce qu’a appris un robot. Dans une opinion qui l’a rendu célèbre, le juge Posner a déclaré que les robots et l’IA ne peuvent envahir la vie privée parce qu’ils sont dénués de conscience. La plupart des magistrats et maints avocats pensent qu’étant incapables de cognition au sens humain du terme, les robots et l’IA ne peuvent envahir la vie privée, bref qu’il ne faut pas s’en inquiéter, à moins que des yeux humains ne se posent sur les données glanées.

Dans cet exposé, Ian Kerr, titulaire de la chaire de recherche du Canada en éthique, droit et technologie, remet en question ce point de vue classique dans une perspective juridique et déontologique. Selon lui, quand des systèmes comme Siri ou Alexa réussissent à échafauder des convictions à notre sujet, puis à agir sur la base de ces convictions, l’approche du juge Posner et d’autres dans son genre nous amène à la mauvaise conclusion sur les plans de la loi et de l’éthique.

Helen Papagiannis (Ph. D.)

Spécialiste en réalité augmentée

Helen Papagiannis (Ph. D.) est une spécialiste de renommée mondiale en réalité augmentée (RA). Auteure du tout nouveau Augmented Human, premier ouvrage sur la RA destiné au profane, elle révèle comment cette technologie révolutionnaire nous affectera tous, nous et nos organisations, et dévoile les possibilités que laisse entrevoir une industrie en pleine croissance.

Mme Papagiannis s’active dans le domaine de la RA depuis une dizaine d’années en tant que chercheuse, conceptrice et porte-parole de cette technologie. Elle a été désignée parmi les 100 prochaines personnes les plus influentes de l’industrie des médias numériques. Antérieurement, elle a occupé les postes de directrice de l’innovation chez Infinity Augmented Reality Inc. et de chercheuse associée principale au laboratoire de réalité augmentée de l’Université York.


L’être humain augmenté : la réalité modifiée par la technologie | mardi 2 octobre à 9h45

L’avenir numérique de l’humanité n’est plus une lointaine promesse, c’est une industrie en plein essor. Songez à l’acquisition du casque à réalité augmentée Oculus par Facebook pour la modique somme de deux milliards de dollars, aux 542 millions investis par Google dans l’entreprise de réalité augmentée Magic Leap ou à la tenue d’’expériences holographiques par Microsoft avec HoloLens. Dans cet exposé à l’extrême pointe de la technologie, Mme Helen Papagiannis nous aidera à saisir l’importance de la réalité augmentée (RA). Quelles possibilités cette technologie ouvre-t-elle aux entreprises, aux concepteurs et à la culture? De quelle manière pourrait-on concourir à façonner la nouvelle ère technologique qui s’amorce? Et comment la réalité augmentée changera-t-elle à jamais la façon dont nous vivons, travaillons, nous amusons? Avec panache, Mme Papagiannis nous plonge directement dans l’avenir virtuel qui nous attend.

Isaac Tamblyn (Ph. D.)

Chercheur, Conseil national de recherches du Canada

Isaac Tamblyn est chercheur au Conseil national de recherches du Canada. Détenteur d’un doctorat en physique de l’Université Dalhousie (2009), obtenu grâce à une bourse Killam, il a poursuivi des études postdoctorales au Lawrence Berkeley Laboratory et au Lawrence Livermore National Laboratory. À présent, il dirige une équipe qui recourt à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage profond pour comprendre et maîtriser les propriétés des matériaux à l’échelle du nanomètre.


Débrouiller les réseaux – comprendre l’apprentissage profond et l’IA moderne | mardi 2 octobre à 11h15

Par « apprentissage profond », on entend une approche de l’apprentissage machine reposant sur la modélisation mathématique d’immenses réseaux de neurones reliés entre eux et agissant les uns sur les autres. Selon la manière dont ces réseaux sont connectés et la méthode employée pour les former lors de leur construction, il est possible de résoudre des problèmes de toute sorte. Des tâches apparemment sans liens entre elles, comme le traitement des langages naturels et la traduction, la visionique, la reconnaissance des images, le passage du texte à la parole (ou vice-versa), la genèse et l’augmentation de données synthétiques, la réduction du nombre de dimensions et le regroupement en sont des exemples. Dans le monde des algorithmes, il est rare que de nouveaux paradigmes trouvent des applications aussi efficaces et aussi vastes.

L’apprentissage profond s’avère extrêmement puissant quand on le combine à des techniques complémentaires comme l’apprentissage par renforcement. Des logiciels nourris par des réseaux neuronaux profonds ont réussi à maîtriser des jeux aussi complexes que ceux d’Atari, les échecs, DOTA 2 et, surtout, le jeu de go. Formés au moyen d’accélérateurs modernes, ces logiciels atteignent vite un degré d’aptitude surhumain.

La définition de « difficile » est en train de changer.

Nous entrons à présent dans une ère où les chercheurs de maintes disciplines scientifiques ont aisément accès aux algorithmes d’apprentissage autonome. Face au succès de l’apprentissage profond, ils sont de plus en plus nombreux à recourir à ces techniques pour surmonter des obstacles qui empêchent depuis longtemps les sciences physiques d’avancer. Je présenterai quelques architectures de réseau existantes et montrerai ce qu’en font présentement les scientifiques.

Pooja Viswanathan (Ph. D.)

Chef de direction, cofondatrice et directrice, Braze Mobility

Mme Viswanathan a une passion : venir en aide à ceux qui éprouvent des problèmes d’accessibilité. Après avoir terminé un doctorat transdisciplinaire et entrepris des études postdoctorales en robotique et en technologies d’aide, elle a publié plusieurs articles sur les fauteuils roulants « intelligents », capables d’éviter les collisions et de trouver seul leur chemin dans des colloques et des périodiques scientifiques à comité de lecture (ces articles ont été repris par des quotidiens internationaux ainsi que des émissions de radio et de télévision canadiennes). Mme Viswanathan possède aussi de l’expérience dans divers secteurs industriels, notamment les services bancaires, les télécommunications, les produits pharmaceutiques et l’automobile. Elle a obtenu des subventions très convoitées et remporté des bourses prestigieuses du CRSNG, de Google, de Precarn, de la Société Alzheimer, de l’Ontario Brain Institute et du réseau de centres d’excellence AGE-WELL, pour amasser plus de 325 000 $. Elle dirige présentement le développement commercial et de la clientèle chez Braze, tout en prodiguant ses conseils à de nombreux réseaux et organismes du Canada dans les domaines de la conversion du savoir et de la commercialisation. Pour voir la liste de ses publications, cliquer ici.


Le fauteuil roulant intelligent : de la recherche au marché | mercredi le 3 octobre à 10h

Robin Winsor

Président et chef de direction, Cybera

Robin Winsor est un entrepreneur et chef de file du secteur de la haute technologique qui a dirigé de nombreuses entreprises, depuis leur démarrage jusqu’à leur consécration sur la scène internationale. Il a travaillé au sein des secteurs commercial et à but non lucratif, faisant le lien entre le secteur de la technologie de l’information et des secteurs plus traditionnels, comme le pétrole et le gaz et la santé. Il est souvent sollicité comme conférencier sur le thème de l’utilisation de la technologie pour le bien public.

Avant d’entrer à Cybera en 2010 comme président et chef de direction, Robin a inventé et mis au point le premier système de radiographie numérique directe au monde. L’entreprise qu’il a fondée pour commercialiser cette invention, Imaging Dynamics, a reçu en 2005 le prix Cool Companies, qui reconnaît les milieux de travail innovateurs et particulièrement stimulants. Il a aussi été lauréat du Prix d’innovation Manning et du prix Entrepreneur de l’année d’Ernst & Young, en plus de recevoir, en 2012, la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elisabeth II pour sa contribution exceptionnelle au Canada. Il détient de multiples brevets et a rédigé des normes qui sont encore utilisées de nos jours au sein de l’industrie médicale, pour la diagraphie des puits de pétrole et les sondages sismiques.


Se préparer à l’avenir qui nous attend avec l’IA | mecredi le 3 octobre à 13h45

Il est de plus en plus difficile de se tenir au fait des plus récents développements technologiques, souvent excitants mais parfois inquiétants, dont les nouvelles parviennent à nos oreilles chaque jour : cela va des vidéos produites grâce à l’IA où il est devenu impossible de distinguer le vrai du faux, aux bots qui contrôlent les conversations sur les médias sociaux. Et au milieu de tout cela, les humains qui essaient de voir ce qu’ils peuvent encore faire. Lorsque la bombe atomique a été conçue durant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants politiques pouvaient encore contrôler qui avait accès aux moyens permettant de développer cette nouvelle technologie éminemment puissante. Aujourd’hui, les gouvernements sont incapables de contrôler la prolifération des nouvelles technologies. La vitesse des changements technologiques est tout simplement trop rapide pour que nos systèmes législatif, réglementaire, et même éducatif, puissent suivre. Si nous ne pouvons pas compter sur nos dirigeants politiques pour édicter les codes gouvernant ces nouvelles technologies, alors qui le fera? Dans les prochaines décennies, nous devrons définir une nouvelle relation entre les humains et les machines. Lors de cette conférence, nous discuterons de la façon dont nous pouvons tirer profit de ces changements, des dangers qui nous guettent si nous ne réussissons pas à nous adapter, et de ce que tout cela exigera de nous.

Programme

Attention : le Sommet national de CANARIE se déroulera en anglais.

Les séances ainsi que les repas et le réseautage auront tous lieu à la salle Canada du Centre national des arts, 1, rue Elgin, à Ottawa. Les participants sont conviés à assister à la réception qui soulignera le 25e anniversaire de CANARIE, le 2 octobre, à la salle O’Born du Centre national des arts.

le 2 octobre 2018
8:00 – 9:30 AM

Inscription et petit-déjeuner

9:30 – 9:45 AM

Allocution d’ouverture

Jim Ghadbane, Président et chef de direction, CANARIE

Kathryn Anthonisen, Vice-présidente, Relations extérieures, CANARIE

9:45 – 10:45 AM

L’être humain augmenté : la réalité modifiée par la technologie

Helen Papagiannis (Ph. D.), Spécialiste en réalité augmentée

10:45 – 11:15 AM

Pause et réseautage

11:15 AM – 12:00 PM

Débrouiller les réseaux – comprendre l’apprentissage profond et l’IA moderne

Isaac Tamblyn (Ph. D.), Chercheur, Conseil national de recherches du Canada

12:00 – 1:30 PM

Repas et réseautage

1:30 – 2:30 PM

Combler le fossé : mieux comprendre le monde des finances par l’IA conversationnelle

Natalie Cartwright, Cofondatrice et directrice de l’exploitation, Finn AI

2:30 – 3:20 PM

Comprendre la structure de la musique

Pablo Samuel Castro (Ph. D.), Développeur en chef de logiciels de recherche, Google

3:20 – 3:45 PM

Pause et réseautage

3:45 – 4:30 PM

L’IA dans la fonction publique

Alex Benay, Dirigeant principal de l’information du gouvernement du Canada

5:00 – 7:00 PM

Réception du 25e anniversaire de CANARIE

Salle O’Born, Centre national des arts

le 3 octobre 2018
8:00 – 9:00 AM

Inscription et petit-déjeuner

9:00 – 10:00 AM

L’intelligence augmentée : combien de données faut-il pour nous rendre plus intelligents?

Sean Gourley, Membre de TED, Fondateur et chef de direction, Primer

10:00 AM – 10:45 AM

Le fauteuil roulant intelligent : de la recherche au marché

Pooja Viswanathan (Ph. D.), Chef de direction, cofondatrice et directrice, Braze Mobility

10:45 AM – 11:15 AM

Pause et réseautage

11:15 AM – 12:15 PM

Les robots peuvent-ils envahir votre vie privée?

Ian Kerr (Ph. D.), Chaire de recherche du Canada en éthique, droit et technologie, Université d’Ottawa

12:15 – 1:45 PM

Repas et réseautage

12:45 PM – 1:30 PM

CANARIE: à l’avenir

Jim Ghadbane, Président et chef de direction, CANARIE

1:45 – 2:45 PM

Se préparer à l’avenir qui nous attend avec l’IA

Robin Winsor, Président et chef de direction, Cybera

2:45 PM

Allocution de clôture

Jim Ghadbane, Président et chef de direction, CANARIE

Kathryn Anthonisen, Vice-présidente, Relations extérieures, CANARIE

Inscription

Les droits sont en devises canadiennes et sont visés par la TVH. Ils incluent tous les repas servis sur les lieux durant le Sommet, ainsi que la réception du 25e anniversaire de CANARIE, le soir du 2 octobre.

  Membres de CANARIE* Autres
Pré-inscription (avant le 8 août 2018) $299 $349
Tarif normal (8 août – 28 septembre 2018) $349 $399
Inscription tardive ou sur les lieux (29 septembre – 3 octobre 2018) $449 $499

*Mon organisation est-elle membre de CANARIE?

Inscrivez-vous maintenant

Parrainage

Les commanditaires du Sommet de CANARIE accroissent leur visibilité auprès des chercheurs, des éducateurs et des innovateurs canadiens, et multiplient les occasions de collaborer avec eux grâce à des séances de réseautage prolongées et à d’autres moyens, notamment la promotion de leur marque, une exposition et la présentation des conférenciers.

Les diverses séances du Sommet national de 2017 ont illustré les possibilités et les difficultés qui découlent de l’interconnexion des sciences, du commerce et de la sécurité. Ceux qui y ont assisté s’en sont dit extrêmement satisfaits, lui attribuant une note de 95 %. Une majorité écrasante de participants ont affirmé qu’ils recommanderaient le Sommet à leurs collègues.

Profil des participants en 2017

Déplacements et hébergement

Hôtel Andaz Ottawa du marché Byward

325, rue Dalhousie, Ottawa (Ontario)

Situé au cœur du marché historique ByWard où se concentrent boutiques chic, galeries d’art, restaurants et boîtes de nuit, ce tout nouvel établissement hôtelier d’Ottawa vous incitera à explorer la capitale canadienne. Les chambres et les espaces publics sont aménagés dans un style résidentiel bien à eux qui met en vedette des créations, des matériaux et des motifs typiquement canadiens. Sa tour moderne offre une vue époustouflante qui s’étend du vieux marché aux édifices du Parlement, alors que du haut de son bar et restaurant, au sommet, se dévoile le somptueux panorama des collines de la Gatineau.

Les chambres mises de côté par CANARIE à l’hôtel Andaz sont désormais toutes prises, cependant il se pourrait que d’autres hôtels à proximité en aient encore à la date du Sommet. Nous vous suggérons de vous en assurer en utilisant le moteur kayak.com, qui déterminera si des chambres sont disponibles dans la région. Veuillez noter qu’un montant non remboursable pourrait être réclamé pour réserver une chambre au moyen de ce service.

Réservations

Les participants doivent réserver leur chambre et effectuer leur paiement en traitant directement avec un hôtel.

Séjour à Ottawa

Restauration locale

Ottawa ne manque pas de restaurants qui satisferont les palais même les plus délicats. Le cosmopolitisme de la ville vous fera parcourir le globe avec la multitude de spécialités culinaires à votre disposition quand vous explorerez les environs. Le Centre national des arts, où aura lieu le Sommet, se trouve à quelques pas du Parlement et des nombreux restaurants qui émaillent le célèbre marché Byward.

Aéroport international d’Ottawa

Visitez le site Web de l’aéroport international d’Ottawa pour vous renseigner sur les vols et la location d’une voiture. D’autres moyens de transport sont également disponibles pour se rendre de l’aérogare au centre-ville d’Ottawa (autobus, taxi, limousine, Uber).

VIA Rail

VIA Rail assure un service quotidien entre la plupart des villes canadiennes et Ottawa. La gare centrale d’Ottawa est à une courte distance du centre-ville, en autobus ou en taxi.

Transport en commun

OC Transpo propose des services complets de transport en commun à près d’un million d’habitants d’Ottawa. Les autobus d’OC Transpo permettent de se rendre aisément à l’hôtel Andaz Ottawa, de l’aéroport ou de la gare centrale.

Contacter

Des questions au sujet de l’inscription?

Please email [email protected] or call 1-613-680-6950.

National Arts Centre

1, rue Elgin, Ottawa (Ontario)

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