Les chaînes de blocs : bien plus que les cryptomonnaies
Il aura fallu vingt ans et un voyage outre-Atlantique pour que Tsvetan Georgiev et Yanko Zhelyazkov, les fondateurs de Senofi, se retrouvent. Ces deux spécialistes en TI s’étaient initialement rencontrés en Bulgarie, dans une entreprise dont SAP s’est subséquemment porté acquéreur. Par la suite, Yanko a immigré à Vancouver, puis s’est établi à Montréal, où il a repris contact avec Tsvetan et¸ en 2018, le duo fondait Senofi.
Nos deux compères s’étaient déjà attaqués à des projets d’envergure dans divers secteurs, de la vente au détail à la gestion des relations avec la clientèle, en passant par les systèmes bancaires. À en croire Tsvetan, ils ont vite compris l’utilité de la nouvelle technologie des chaînes de blocs pour le monde des affaires et comment on pourrait l’appliquer à des projets d’entreprise.
Les cofondateurs de Senofi savaient qu’avec cette technologie, ils aideraient les entreprises à partager et à gérer leurs données en toute sécurité. Les chaînes de blocs, pensent-ils, permettront de sécuriser l’information lors des essais cliniques sur les médicaments – un besoin qui s’est fait particulièrement sentir durant la pandémie de la COVID-19. Pour l’instant, explique Yanko, cette technologie naissante ne sert pour ainsi dire qu’aux cryptomonnaies, mais elle présente des possibilités indéniables pour le monde des affaires.
« Nous avons conçu une solution modèle pour un problème auquel se bute la médecine. Qu’arrive-t-il quand on crée un médicament, par exemple? La technologie des chaînes de blocs autorise un partage et une communication sécuritaires des données confidentielles qui émanent des essais, comme les renseignements sur les patients », déclare Yanko. « N’importe quelle entreprise pourra se servir du Propulseur de Senofi pour voir comment fonctionne cette technologie, la comprendre et en tirer profit. »
Les cofondateurs de Senofi savaient qu’avec cette technologie, ils aideraient les entreprises à partager et à gérer leurs données en toute sécurité.
Les fondateurs de Senofi sont devenus des bâtisseurs de Propulseurs après avoir adhéré au programme de l’ATIR. Ils ont parcouru le répertoire de Propulseurs et constaté un manque. La majorité de ces derniers traitaient d’intelligence artificielle ou de l’Internet des objets, notamment, mais aucun des chaînes de blocs. Le Propulseur de Senofi aidera l’utilisateur à déployer Hyperledger Fabric – une variante de cette technologie – en un seul clic.
« Nous voulions simplifier la chaîne de blocs autant que possible », avoue Tsvetan. « Il s’agit un peu d’une solution toute faite pour ceux qui souhaitent créer une application. »
On trouvera le Propulseur de Senofi dans le répertoire de Propulseurs de CANARIE.
Intéressé à bâtir un Propulseur?
Nous sommes toujours à la recherche de Bâtisseurs! Visitez la page Web sur les Propulseurs de l’ATIR pour en apprendre davantage.
Pour en savoir plus sur le programme ATIR, écrivez à [email protected].
Questions en rafale
1. Technologie préférée que vous utilisez quotidiennement
Yanko : Mac OS
Tsvetan : Linux
2. Quelle est votre source d’inspiration?
Tsvetan : Mon grand-père. Je garde de bons souvenirs de lui. C’était un travailleur acharné qui terminait tout ce qu’il entreprenait.
3. Quelle est l’entreprise ou la ressource la plus sous-estimée au pays qui vous a été le plus utile?
Le gouvernement du Canada. Nous y avons appris l’existence de l’ATIR et de ses avantages.
4. Où rencontrez-vous d’autres entrepreneurs ou jeunes pousses ayant la même attitude?
Des groupes de rencontre à Montréal, Ottawa et Vancouver. Nous faisons aussi partie du réseau OpenIDL.