CANARIE investit pour rendre le Réseau national de la recherche et de l’éducation canadien plus sûr et plus puissant

Les projets financés complètent les investissements de ses partenaires visant à accroître les capacités et la résilience du Réseau national de la recherche et de l’éducation (RNRE) ainsi qu’à faciliter la collaboration et l’apprentissage faisant un usage massif des données

CANARIE a annoncé aujourd’hui l’achèvement de plusieurs projets qui accroîtront les capacités et la fiabilité du Réseau national de la recherche et de l’éducation (RNRE). Ces projets représentent un investissement de près de 5,8 millions de dollars par CANARIE, via le ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique (ISDE) du Canada, et par ses partenaires provinciaux et territoriaux du RNRE.

Grâce à ces projets, les étudiants et les scientifiques des institutions de recherche et d’enseignement postsecondaire bénéficieront d’une nouvelle et meilleure connexion au RNRE. Ils pourront donc accéder à ultra haute vitesse à leurs homologues, aux instruments de recherche, aux services et aux données du Canada et du reste du monde. Le RNRE canadien raccorde au-delà de 750 établissements d’enseignement supérieur, hôpitaux, installations de recherche, ministères et centres d’innovation à des milliers d’institutions similaires de la planète, sur une toile composée d’une centaine de RNRE.

« Les partenaires du RNRE canadien œuvrent main dans la main pour consolider et élargir les services cruciaux sur lesquels comptent les meilleurs chercheurs, éducateurs et innovateurs du pays », a affirmé pour sa part Chad Coller, président et chef de direction de SRNET, qui préside le Comité de gouvernance du RNRE. « Cette collaboration pancanadienne non seulement nous rend plus efficaces, mais aide le Canada à rester au premier plan de la science et de la technologie. »

« Les partenaires du RNRE canadien pilotent la recherche et l’innovation dans tous les domaines, partout au Canada », a ajouté Kathryn Anthonisen, présidente et cheffe de direction de CANARIE. « En rehaussant constamment notre infrastructure numérique, nous permettrons au Canada de rester sur le devant de la scène en recherche et en innovation. Nous sommes fiers d’appuyer les projets qui illustrent la puissance de la collaboration dans la collectivité du RNRE. »

En Alberta, Cybera a entrepris quatre projets pour rendre son réseau plus puissant et plus fiable. Ainsi, à Edmonton, on a nettement accru la capacité du réseau en prévision d’une future expansion du trafic, ce dont ont bénéficié une centaine d’organisations et 770 000 utilisateurs. Cybera a aussi ajouté une connexion de secours dans le centre de la province afin d’éviter l’interruption du service lors des pannes, notamment à l’école de polytechnique de Red Deer, où se poursuivent des recherches appliquées en santé et sur les innovations énergétiques. À Edmonton également, la modernisation de l’équipement permettra dorénavant de satisfaire la demande grandissante des onze institutions locales. Enfin, l’Université Ambrose a été raccordée au RNRE grâce à une nouvelle liaison à fibres optiques, de sorte que ses quelque 1 000 employés et étudiants peuvent désormais se connecter à leurs pairs du reste du pays et profiter des services de cybersécurité dispensés par le RNRE.

En Colombie-Britannique, BCNET a accru la résilience de son réseau au moyen de deux projets qui ont amélioré l’accès à ses centres de calcul informatique de pointe comme celui de l’Alliance de la recherche numérique du Canada à l’Université de Victoria (grappe Arbutus d’informatique de haute performance). BCNET a aussi accru la redondance et la diversité du trafic que véhicule son réseau, ce qui évitera les pannes et améliorera la connectivité pour plus de 100 000 étudiants et scientifiques, principalement ceux qui participent aux programmes de recherche et aux programmes destinés aux Autochtones. Ainsi, le Native Education College (NEC) est maintenant raccordé au RNRE, ce qui lui permettra d’élargir ses programmes d’enseignement et de rejoindre plus d’étudiants et de chercheurs autochtones. De concert avec les Premières Nations, les Métis et les communautés autochtones, le NEC offre des programmes accrédités d’études supérieures et de formation continue dans toute la province, garantissant un milieu d’apprentissage holistique et culturellement authentique qui rend hommage aux coutumes ancestrales, à l’universalité et à la pédagogie.

Au Manitoba, MRnet a réalisé deux projets qui ont rehaussé l’infrastructure de son réseau en augmentant ses capacités, en réduisant son coût et en simplifiant ses opérations. En plus d’améliorer l’efficacité générale et les fonctionnalités du réseau, ces travaux ont permis aux utilisateurs d’accéder à des applications évoluées exigeant une plus grande largeur de bande et une plus faible latence dans plusieurs branches de la science et de l’éducation.

Au Nouveau Brunswick, ECN-NB a porté le débit de son réseau à 100G entre d’importantes municipalités de la province. En plus d’améliorer la connectivité, le réseau a connu d’autres modifications pour dévier les services automatiquement sur un itinéraire de rechange lors des pannes, afin que ses membres restent connectés en permanence.

En Nouvelle-Écosse, les deux projets d’ACORN-NS se concentraient sur l’amélioration de l’infrastructure en vue d’accroître les capacités, la connectivité et la résilience du réseau dans onze universités et aux 17 sites locaux du Nova Scotia Community College. Les membres d’ACORN-NS auront dorénavant accès à une connexion 100G grâce à la dorsale du réseau CANARIE, ce qui accélèrera la transmission des données et facilitera une collaboration homogène en science dans la province et ailleurs au pays. Un réseau plus robuste et plus résilient concourra aussi à la création d’un nouveau campus pour la faculté de médecine de l’Université du Cap breton, avec le concours de la Dalhousie Medical School et du nouveau programme d’analyse des données médicales de l’Université Saint Mary’s, en collaboration avec le Nova Scotia Community College.

En Ontario, ORION a achevé six projets qui ont considérablement amélioré l’infrastructure du réseau par la modernisation de ses principales composantes, l’adoption de solutions de rechange d’une grande capacité qui en diversifieront les différents tronçons et la résolution plus rapide des problèmes. Ces améliorations rehaussent la fiabilité, la sécurité et la performance du réseau tout en accroissant sa résilience, sa redondance et ses capacités. Elles ne facilitent pas seulement la circulation des données scientifiques et pédagogiques, mais autoriseront une expansion future du réseau avec une plus grande connectivité pour la centaine d’institutions provinciales membres d’ORION. ORION s’est ainsi assuré que son réseau demeurera aussi solide que fiable, ce qui contribuera encore plus à la collaboration et à l’innovation dans la collectivité.

Au Québec, le RISQ a mené à bien six projets pour augmenter les capacités et la performance de son réseau ainsi que satisfaire les besoins croissants des institutions de recherche et d’enseignement de la province. Ces projets prévoyaient la modernisation de l’équipement pour rendre le réseau plus fiable et plus sûr, si bien que les membres du RISQ profiteront désormais d’un débit de 100G ou de 200G. Une nouvelle connexion 100G avec l’Université Laval et la forêt Montmorency, par exemple, multipliera les recherches dans cette forêt en donnant aux étudiants et aux scientifiques la possibilités d’étudier et de combattre le réchauffement climatique, tout en facilitant l’échange de données partout au Canada et ailleurs dans le monde. Le RISQ a également posé de nouvelles fibres dans l’ouest de l’île de Montréal, ce qui réduira passablement le coût des services et rehaussera la fiabilité du réseau ainsi que de ses services dans maints endroits, pour les étudiants, les chercheurs et les enseignants des différents campus.

En Saskatchewan, SRNET a piloté deux projets qui améliorent son infrastructure, en l’occurrence un à Saskatoon et l’autre à Regina. Ces projets ont nettement accru la capacité du réseau et allégé le coût de sa maintenance. Les membres de SRNET, y compris les Universités de la Saskatchewan et de Regina, profitent donc maintenant d’une connexion 100G qui les raccordent à la dorsale du réseau CANARIE.

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Director, Communications
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