7:30 h – 9 h HE | Petit-déjeuner et inscription | |
9 h – 9 h 15 HE | Accueil et mot d’ouverture | Jim Ghadbane Président et chef de la direction Erik Bitmanis Gestionnaire de programme, Innovation par le secteur privé |
9 h 15 – 10 h 15 HE | Le passé, le présent et l’avenir de l’intelligence artificielle sous l’angle du son et de la musique L’exposé donnera un aperçu de 20 années de recherche analytique sur le son et la musique avec des techniques fondées sur l’intelligence artificielle. Outre les sujets bien connus comme la classification et la recommandation de pièces musicales, il sera question d’applications plus exotiques comme la détection automatique du rire chez le rat, l’analyse des années d’enregistrements des vocalises des orques, l’enseignement de l’archet à un violoniste virtuel et la création de robots capables d’écouter et de jouer de la musique. À travers ces applications, le conférencier donnera ses réflexions sur l’histoire de l’intelligence artificielle et spéculera sur les difficultés et les possibilités futures de la recherche sur le son et la musique ainsi que sur l’IA, en général. | George Tzanetakis Professeur, département d’informatique, Université de Victoria |
10 h 15 – 10 h 45 HE | Pause et présentation d’affiches | |
10 h 45 – 11 h 05 HE | La préservation des logiciels de recherche On parle de plus en plus souvent de gestion des données de recherche, car les conseils subventionnaires canadiens et divers organismes de recherche souhaitent garantir l’accessibilité et l’utilité à long terme des données issues de leurs programmes de recherche. Malheureusement, on s’intéresse beaucoup moins à la longévité des logiciels scientifiques. Or préserver ces derniers revêt autant d’importance pour que la recherche canadienne ait un impact durable. Le conférencier expliquera pourquoi il est capital de préserver les logiciels scientifiques et mentionnera quelques initiatives canadiennes et internationales laissant entrevoir une approche susceptible de garantir l’utilité de tels logiciels à longue échéance.
| Steve Marks Bibliothécaire spécialisé en conservation du numérique, Université de Toronto |
11 h 05 – 11 h 25 HE | De pydns à DNS.jl : comment Python a été traduit en Julia Julia est un langage de programmation relativement nouveau, élaboré au départ pour les sciences computationnelles. Son but principal était de résoudre le problème des « deux langues », à savoir la différence entre le langage employé pour créer un prototype et celui utilisé pour rédiger les parties du logiciel indispensables à sa performance attribuable à la lenteur des langages dynamiques comme Python. La facilité de composition propre à Julia autorise la rédaction de logiciels non asservis à une architecture particulière, qu’on peut faire fonctionner indifféremment sur l’unité centrale de traitement ou l’unité de traitement graphique. L’exposé expliquera comment pydns a été traduit en Julia et les avantages qui en résultent. | Mohammad Amin Sadeghi Postdoctorant, Université de Waterloo |
11 h 25 – 11 h 45 HE | Une approche holistique pour rendre le travail des développeurs de logiciels scientifiques moins douloureux Élaborer un logiciel scientifique durable ne va pas sans mal. Soit le temps manque pour étayer et tester le logiciel, soit l’expérience en développement fait défaut ou la technologie change trop souvent. La littératie informatique pourrait atténuer le problème : les développeurs rédigent des programmes dans l’intention première que l’être humain puisse les comprendre. Org-mode avec Babel en est un exemple. Une autre solution réside dans la génération du code, à savoir créer des programmes qui rédigeront le code. Matlab et Maple, pour ne nommer qu’eux, ont des fonctionnalités de rédaction. L’approche holistique au soulagement que nous examinerons combine la littératie informatique et la génération du code grâce à une méthode génératrice universelle. Il n’est pas question de produire uniquement du code, mais aussi la documentation et les scénarios de contrôle, les résultats des essais, les fichiers sur les construits, des rapports et d’autres ressources. L’approche holistique guérit tous ces maux. | Spencer Smith Professeur agrégé, département d’informatique et des logiciels, Université McMaster |
11 h 45 – 13 h HE | Repas et réseautage | |
13 h – 13 h 20 HE | Vers la cocréation dynamique entre disciplines par la simulation des flux de tâches complexes au moyen d’interfaces conviviales La neuro-imagerie est une technique multidisciplinaire où scientifiques, cliniciens et ingénieurs collaborent pour explorer en profondeur des données complexes dans de nombreuses dimensions. L’exposé présente les difficultés non techniques liées à l’intégration de nouveaux logiciels cliniques à une plateforme existante. Nous avons atteint les objectifs d’un projet financé dans le cadre du 3e appel du programme Logiciels de recherche de CANARIE (faciliter la recherche en neuropharmacologie) en recourant à une approche agile en génie logiciel centrée sur l’utilisateur. Notre stratégie de gestion et de formation d’équipe nous a permis de surmonter trois obstacles : assurer une communication efficace entre cliniciens et ingénieurs en logiciels; simplifier les flux de tâches entre logiciels et données aux modalités hétérogènes; faciliter la formation au moyen d’outils de simulation et de visualisation qui accélèrent la mise à l’échelle. | Najmeh Khalili-Mahani McGill Centre for Integrative Neuroscience, Université McGill |
13 h 20 – 13 h 40 HE | Connecter des systèmes n’est pas une mince affaire Avec la prolifération des dépôts de données s’accroît la probabilité d’un chevauchement et d’une redondance de ces dernières. Dans le domaine de l’environnement, rien qu’en Ontario, on constate que les données de plusieurs systèmes se chevauchent. L’exposé examine comment a été développé un système sur les petits cours d’eau franchissables à gué et comment les auteurs l’ont connecté, relié ou synchronisé à six autres systèmes hébergeant des données similaires. Les chercheurs ont ainsi plus facilement accès aux sources de données apparentées, comme le veulent les principes FAIR en gestion des données. On abordera aussi la façon d’apaiser certaines préoccupations comme le repérage des ruptures de liens, une meilleure durabilité ou le rapprochement de la restructuration à distance des systèmes. | Doug Mulholland Gestionnaire technique, groupe des systèmes informatiques, Université de Waterloo |
13 h 40 – 14 h 00 HE | crescent.loud – du pipeline à l’application Web interactive, quelques leçons CReSCENT, acronyme de CanceR Single Cell ExpressioN Toolkit (https://crescent.cloud) est un portail Web interactif et évolutif qui intègre un moteur d’exécution de pipelines conteneurisé servant à analyser les données sur le séquençage de l’ARN d’une seule cellule (scRNA-seq). L’analyse normalisée des données scRNA-seq nécessite une infrastructure de calcul de haute performance, des jeux de données de référence de très grande qualité et une connaissance approfondie des utilisateurs, pour élaborer et réaliser les analyses, mais surtout en interpréter les résultats. L’exposé examinera les étapes que requiert CReSCENT pour conteneuriser et déployer les analyses complexes sur une cellule unique au moyen de pipelines CWL (Common Workflow Language) dans une piles d’applications Web React exécutée par GraphQL. On abordera aussi les progrès récents réalisés lors du passage de la pile à une plateforme en nuage de Calcul Canada. | Suluxan Mohanraj Développeur, Princess Margaret Cancer Centre Martin Pham Développeur, Réseau universitaire de santé |
14 h – 14 h 05 HE | Rôle de la dynamique computationnelle des fluides dans l’amélioration des décisions cliniques : un périple L’information que renferment les essais et l’imagerie cliniques demeure sous-exploitée, ce qui réduit l’efficacité des traitements. L’exposé portera sur les applications qui recourent à la dynamique computationnelle des fluides pour établir des liens entre la structure (imagerie) et la fonction (risques hémodynamiques). Il sera aussi question de la technologie computationnelle sous-jacente et des contraintes associées à son évolution future. | Sanjay Kharche Université Western |
14 h 05 – 14 h 10 HE | Une plateforme simplifiée pour les demandes d’enseignement et de recherche Le projet STRAP est une plateforme polyvalente servant à déployer des applications conteneurisées intégrant déjà plusieurs fonctionnalités essentielles. L’objectif consiste à développer puis à déployer des applications sans qu’on doive s’inquiéter d’aspects rébarbatifs comme l’authentification. En d’autres termes, les informaticiens scientifiques n’auraient pas besoin d’apprendre dans les moindres détails chaque application ni à s’inquiéter qu’un chercheur laisse fuiter ses identifiants. Les chercheurs et les administrateurs de site travaillent dans leurs propres domaines d’expertise, dispensant gratuitement à leurs collègues des services d’authentification institutionnels, sociaux ou fédérés, de connexion centralisés et de base de données prêts à l’emploi, par défaut. La plateforme STRAP recourt à des technologies bien connues et soutenues sur l’infrastructure en nuage que gère l’équipe RCS de l’UVic. | Drew Leske Responsable principal de l’équipe de développement des logiciels ARC, Université de Victoria |
14 h 10 – 14 h 15 HE | BYOID (utilisez votre propre identité) pour les logiciels de recherche Dans certains cas (p. ex., portails de recherche, études longitudinales, etc.), les sujets de recherche interagissent directement avec le logiciel de recherche. Il se pourrait toutefois qu’on doive établir un lien entre compte et sujet. Or, créer et maintenir un compte sur le sujet de recherche peut susciter maints problèmes. Pourquoi le sujet de recherche ne pourrait-il pas utiliser l’identifiant d’un compte existant? L’exposé examinera l’usage de logiciels gratuits de source ouverte pour fédérer des identifiants semblables à ceux d’Apple, de Facebook, de Google et de Microsoft. | Ryan McRonald Analyste principal en sécurité, Université de Victoria |
14 h 15 – 14 h 20 HE | Mais pourquoi ces chercheurs utilisent-ils tous notre logiciel de source ouverte? Cet exposé éclair montrera rapidement pourquoi la technologie de reelyActive attire tant les chercheurs et le rôle, s’il y en a un, que joue le matériel de source ouverte. On expliquera aussi pourquoi une jeune entreprise à but lucratif a choisi de diffuser ses innovations au lieu de les breveter et ce que, grâce à cela, les chercheurs ont réalisé dans les hôpitaux, les stations-services, les chantiers de construction, les boutiques expérimentales, les maternelles, voire les autobus, et ce qui relie le tout. | Jeffrey Dungen Cofondateur et chef de direction, reelyActive |
14 h 20 – 14 h 50 HE | Pause et présentation d’affiches | |
14 h 50 – 15 h 10 HE | FreezeMan : une approche logicielle à un système de gestion de l’information pour les laboratoires Au départ, FreezeMan avait été conçu pour surveiller des prélèvements et faciliter la manutention du volume important d’échantillons sur la COVID-19 reçus à l’Université McGill. Le logiciel suivait, organisait et gérait les échantillons en question. Depuis, la plateforme a évolué et suit les données associées aux expériences, aux instruments, au contrôle de la qualité et aux activités de laboratoire. L’exposé parlera des difficultés que le logiciel a posées à l’équipe de développement face à l’évolution de la recherche sur le séquençage. Mentionnons, entre autres, la modélisation de données complexes parallèlement à l’ingestion et à la gestion des données, la création d’API pour les outils de source ouverte ou commerciaux en bio-informatique ainsi que le langage des scripts employés par les scientifiques et les interfaces utilisateur spécialement destinées aux techniciens et directeurs de laboratoire. | Sebastian Ballesteros Ramirez Développeur, Canadian Centre for Computational Genomics (C3G) |
15 h 10 – 15 h 30 HE | Cadriciel léger de gestion des tâches pour données scientifiques L’exposé décrira les travaux concernant la conception d’un cadriciel modulaire léger qui facilite la gestion des données scientifiques sur des ressources informatiques distribuées dans un même domaine de sécurité. Le cadriciel LWM (Lightweight Workflow Management) sépare les fonctions de gestion et de traitement des données par l’application des résultats de base de la synthèse des réseaux Petri. Le couplage lâche des sous-systèmes de traitement et de gestion des données qui en résulte minimise la nécessité d’une infrastructure pour coordonner les flux de tâches complexes. On décrira les décisions de mise en œuvre pour quatre architectures réparties. Pour terminer, l’exposé expliquera pourquoi cette approche a permis d’adapter les bases de données qui gèrent les métadonnées (points terminaux de nombreux flux de tâches) en fonction des besoins particuliers du projet. | Ian Percel Développeur principal de logiciels scientifiques, Université de Calgary
Xiaofang (Ada) Xing
Développeur de logiciels scientifiques, Université de Calgary |
15 h 30 – 15 h 50 HE | Exploitation des logiciels de source ouverte dans le domaine des lettres et des sciences humaines : le patrimoine canadien en lettres et en sciences humaines (HSS Commons) L’exposé examinera le logiciel de source ouverte à la base du Canadian Humanities and Social Sciences (HSS) Commons – un espace national bilingue, en cours de développement, qui combine des éléments des réseaux sociaux et des dépôts institutionnels. Plus précisément, on se penchera sur les difficultés que pose l’adaptation du logiciel, d’abord créé pour les STIM aux États-Unis, aux besoins des chercheurs canadiens en lettres et en sciences sociales (en s’inspirant des travaux réalisés avec CANARIE et d’autres partenaires). L’exposé portera aussi sur le développement d’une infrastructure de recherche numérique dont les fonctionnalités et la conception se prêtent aux besoins de la communauté, comme le souhaitait l’équipe. On saisit de mieux en mieux comment exploiter une telle infrastructure pour faciliter une gestion des données de recherche axée davantage sur l’ouverture et la collaboration au Canada et ailleurs. | Graham Jensen Détenteur de la bourse d’études postdoctorales industrielles Elevate / Accelerate de Mitacs en études ouvertes et collaboratives (arts et lettres), Université de Victoria |
15 h 50 – 16 h 10 HE | L’élaboration d’applications de recherche pour le Web : une approche hybride Face au besoin croissant de partager et de collaborer en recherche, on assiste à une demande grandissante pour des outils de recherche en mesure d’utiliser les applications Web. Par leur portabilité, ces applications facilitent la gestion des données par l’utilisateur, le maintien de ces dernières, leur libre consultation et la collaboration dans le monde entier. Néanmoins, l’information recueillie à des fins scientifiques grâce à ces applications doit aussi être protégée. Par conséquent choisir les technologies adéquates pour le développement pose souvent de sérieux dilemmes. Un cadriciel autorisera le déploiement de fonctionnalités comme la synchronisation de la collaboration, la gestion des accès, la possibilité de maintenir et d’adapter les applications Web au moyen d’une interface utilisateur bien développée et la simplification du code pour les chercheurs. | Paul Mercier Gestionnaire IT, Université d’Ottawa |
16 h 10 – 16 h 30 HE | Le projet de DFDR pour données sensibles Le projet « données sensibles » du Dépôt fédéré de données de recherche (DFDR) a pour but de faciliter la gestion des données sensibles et de permettre aux chercheurs ainsi qu’aux institutions d’y accéder plus facilement. Ce projet national comporte deux volets : une plateforme à encryptage total qui garantira la sécurité des données et un cadre d’élaboration des politiques qui autorisera la collaboration et la coordination entre institutions. On espère créer un dépôt sûr et fiable pour les données sensibles et collaborer avec d’autres partenaires afin que ce service réponde aux besoins des chercheurs, des institutions et des parties prenantes. Les institutions d’enseignement postsecondaire sont invitées à participer au projet « données sensibles » du DFDR. | Victoria Smith Coordonnatrice des politiques, de la confidentialité et des données sensibles, Alliance de recherche numérique du Canada |
5 h – 7 h HE | Réception (Foyer) | |