Conférencière principale: Eli Enns

Cofondateur et président | Fondation Iisaak Olam

Eli Enns est l’arrière-petit-fils de Na’waas’um (historien et porte-parole des Wickanninish), par Tla-o-qui-aht, du côté de son père. Petit-fils de Peter Enns (un mennonite hollandais) du côté de sa mère, M. Enns est un immigrant des Pays-Bas de la deuxième génération. Père heureux, il a aussi le bonheur d’être grand-père. 

Expert mondialement reconnu dans la préservation du patrimoine bioculturel et le développement économique autochtone, M. Enns est un bâtisseur de nations et un scientifique politique canadien qui s’intéresse principalement au droit constitutionnel, à la géopolitique et à la gouvernance écologique. 

Cofondateur du parc tribal Ha’uukmin, dans la réserve de la biosphère de l’UNESCO de la baie Clayoquot, sur l’île de Vancouver, il a coprésidé le cercle d’experts autochtones d’En route vers l’objectif 1 du Canada (objectif 11 Aichi). M. Enns est président-directeur général de la Fondation IISAAK OLAM et a cofondé le Fonds de développement IPCA de MakeWay Canada, dont il assure l’orientation stratégique. Il siège au cercle de direction du partenariat Conservation through Reconciliation. 

Le partenariat Conservation through Reconciliation : s’élever collectivement

Le partenariat Conservation through Reconciliation (CRP) est un réseau autochtone qui rassemble des leaders autochtones éclairés, des praticiens de la conservation et des chercheurs pour faire progresser les aires que préservent les Autochtones ainsi que les aires protégées et de conservation autochtones (APCA) au Canada. L’exposé retracera l’origine des APCA et l’intention derrière leur création tout en montrant comment les collaborations les plus efficaces naissent de l’amalgame des anciennes et nouvelles façons de penser. Les conférenciers expliqueront comment le fait de travailler – et de grandir – ensemble peut engendrer le changement en l’illustrant avec des exemples tirés de leur propre expérience en économique, infrastructures et finances.

Conférencière principale: Bill Hunter

Président-directeur général de Canary Medical Inc.

Bill Hunter a consacré toute sa carrière à chercher comment rendre les dispositifs médicaux plus sûrs, plus intelligents et plus performants. Ancien médecin, entrepreneur en technologies médicales et chef de direction avec trente ans d’expérience, c’est aussi un inventeur et un innovateur chevronné cumulant plus de deux cents brevets et demandes de brevet.

Dans son projet le plus récent, Canary Medical, il recourt à l’implantation de capteurs pour que les dispositifs médicaux puissent signaler d’eux-mêmes leur fonctionnement, leurs interventions, leur dégradation, les complications et les issues chez le malade.

Auparavant, le D^r Hunter a été chef de direction de Correvio et fondateur/directeur général d’Angiotech, un chef de file mondial dans le domaine émergent des dispositifs médicaux et des implants médicamentés.

En 2006, il a reçu le Principal Award de la Fondation Manning (un des prix les plus prestigieux couronnant l’innovation au Canada). S’y ajoutent le Cecil Green Award for Science and Technology Entrepreneurship du BC Innovation Council et le prix d’entrepreneur de l’année de la Canadian Venture Capital and Private Equity Association. Il a été inscrit à la liste Canada’s 40 Under 40 et détient un baccalauréat ès sciences de l’Université McGill, de même qu’une maîtrise ès sciences et le titre de docteur en médecine de l’Université de la Colombie-Britannique.

Convergence – Rassembler les technologies, les universités et les entreprises

Imaginez qu’une technologie rende les dispositifs médicaux plus sûrs, plus intelligents et plus efficaces. Depuis 30 ans, Bill Hunter fonde et fait croître des entreprises canadiennes dans le domaine de la santé. Il a travaillé avec des partenaires universitaires et industriels pour concevoir des appareils médicaux qui prédisent mieux l’issue d’un traitement pour le patient. Dans son exposé, il parlera des collaborations, des technologies et des difficultés propres au Canada, ainsi que du rôle du gouvernement et des subventions dans ce processus.

Conférencière principale: Gihan Kamel

Chercheuse principale du faisceau infrarouge cheffe d’équipe

Gihan Kamel (Ph. D.) est chercheuse principale et cheffe d’équipe (actuellement en congé) du faisceau infrarouge SESAME au département de physique de l’Université Helwan, au Caire, en Égypte, où elle est chargée de cours en biophysique.

Mme Kamel a obtenu son doctorat de l’Université de Rome à La Sapienza (Italie) en 2011 et occupé le poste de chercheuse au Laboratori Nazionali di Frascati de l’INFN italien en 2014 et 2015, année où elle l’a troqué pour celui de scientifique spécialisée en faisceau infrarouge au SESAME.

Elle participe aux préparatifs qui verront la création du synchrotron africain (AfLS). Renommée pour ses conférences sur la science au service de la paix et la diplomatie scientifique, de même que sur les femmes en sciences, le président de la République italienne l’a félicitée pour son engagement dans le projet SESAME à l’occasion de la Journée internationale des femmes de 2017. Mme Kamel est co-lauréate du prix Eurêka Rive Sud de l’organisation française Amcsti.

Les collaborations scientifiques et leur impact transformateur au Moyen-Orient

Et si la collaboration entre chercheurs pouvait inspirer la coopération internationale, ramener la paix et ouvrir des portes aux femmes en science? Le projet SESAME (Synchrotron Light for Experimental Science and Applications in the Middle East) est né d’une importante coopération entre scientifiques et diplomates dans une région agitée. Il a vu le jour sans identité particulière, ce qui en fait une installation scientifique hors du commun et motivante, la première du genre dans la région.

Les découvertes scientifiques, le génie humain de la construction, les réseaux de la diaspora, la science au service la paix et la diplomatie scientifique ont permis à SESAME de devenir un centre de recherche scientifique d’un nouveau genre ainsi qu’un pont vers la paix entre différentes cultures et sociétés. SESAME accueille aussi les femmes de la région en science, ce qui leur permet de combattre les stéréotypes.

L’exposé expliquera pourquoi SESAME est et sera à jamais une expérience inoubliable pour les scientifiques du Moyen-Orient.

Conférencière principale: Clynt King

Expert-conseil autochtone indépendant en environnement

Conférencière principale: Beau Lotto

Neuroscientifique, chef d’entreprise et auteur de Deviate

Neuroscientifique, Beau Lotto est aussi fondateur et PDG de deux entreprises : Lab of Misfits, premier studio en neuroconception au monde, et Ripple, dont plusieurs brevets en réalité augmentée (RA) ont littéralement secoué la planète. M. Lotto et son laboratoire ont publié au-delà de 70 articles dans des revues à comité de lecture sur maints sujets (réalité augmentée et réalité virtuelle, perception humaine, physiologie, développement moléculaire et cellulaire, comportement animal – dont celui de l’être humain, musique numérique, théorie des graphes, théorie des systèmes complexes, évolution de l’informatique, intelligence artificielle, architecture, théâtre et design). Conférences de TED Talks mises à part, M. Lotto a donné des exposés au G8, au Zeitgeist de Google, à Wired, au Forum économique mondial, au Festival de la créativité des Lions de Cannes, au Burning Man et au Forum d’Oslo sur la liberté. 

Après avoir obtenu un baccalauréat de l’Université de la Californie à Berkeley, M. Lotto a décroché un doctorat en neurosciences à la faculté de médecine de l’Université d’Édimbourg. Il a enseigné pendant vingt ans à l’Université de Londres et est chercheur invité à l’Université de New York.  

Leadership sans maîtrise

L’incertitude règne dans le monde. Or, confrontés à l’incertitude, l’être humain a tendance à réagir par l’immobilité. Pourtant, dans la nature, les systèmes les plus efficaces sont ceux qui s’adaptent. Nous avons besoin de leaders pour engendrer une écologie qui leur permettra de s’adapter, et leur équipe avec eux. L’exposé abordera la question des obstacles à l’adaptabilité et des principes permettant de les surmonter. La clé du succès consiste à acquérir une intelligence perceptuelle.

Conférencière principale: Jayson Myers

Chef de la direction | Next Generation Manufacturing Canada

Jayson Myers est président-directeur général de Next Generation Manufacturing Canada, la supergrappe canadienne de la fabrication de pointe, initiative financée par le gouvernement canadien qui, au cours des trois prochaines années, injectera au-delà d’un demi-milliard de dollars dans des projets coopératifs, pilotés par l’industrie, pour doter notre pays de capacités en fabrication de pointe d’ordre mondial.

Économiste commercial récipiendaire de plusieurs prix, M. Myers se spécialise dans le changement industriel et technologique. De 2007 à 2016, il a assumé la présidence et la direction générale de Manufacturiers et exportateurs du Canada, la plus grande association industrielle et commerciale du pays.

Largement reconnu comme un des partisans les plus influents de la politique économique canadienne, M. Myers conseille les leaders des secteurs public et privé. Les premiers ministres canadiens ainsi que les plus hauts cadres des entreprises et politiques de la planète lui ont prêté l’oreille. Membre du conseil consultatif du World Manufacturing Forum, il se veut le porte-parole de la fabrication de pointe canadienne sur la scène mondiale.

Le Canada, chef de file mondial en fabrication de pointe par la collaboration

La collaboration est au cœur de la stratégie canadienne pour la fabrication de la prochaine génération qui verra le développement et la commercialisation de solutions novatrices pour l’industrie tout en connectant et renforçant l’écosystème de la fabrication de pointe au pays. Collaborer n’est pas toujours aisé, mais cette stratégie a enregistré d’importants résultats avec la Grappe mondiale d’innovation pour la fabrication de pointe du Canada (NGen). Jayson mettra en relief l’importance de la collaboration dans la grappe NGen ainsi que ses réalisations et les enseignements qu’on en a tirés, et qui pourraient nous aider à lancer de nouvelles initiatives de collaboration en innovation.

Conférencière principale: Tom O'Neill

Professeur et Directeur du laboratoire de recherche sur la performance individuelle | Département de psychologie Université de Calgary

M. O’Neill fait partie des chefs de file mondiaux de la recherche sur le travail d’équipe à haute performance, les équipes virtuelles et l’efficacité des leaders, les modalités souples de télétravail et le travail hybride, le regroupement de l’autonomie humaine, les conflits et leur gestion, la personnalité et l’évaluation. Il compte au-delà de 75 articles dans des périodiques à comité de lecture et, par ses services consultatifs ainsi que ses conférences, il a fait de la science du travail d’équipe à haute performance de même que des modalités souples de télétravail une véritable pratique. Fondateur de Work EvOHlution, entreprise qui aide les organisations à composer avec le travail hybride, il a aussi créé ITPmetrics.com, plateforme de logiciels d’évaluation et de développement du travail d’équipe incontournable au Canada, utilisée par maintes équipes d’étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire. Il a effectué plus de 500 000 évaluations et réalisé avec d’autres auteurs un ouvrage intitulé The Handbook of Virtual Work qui sera publié cet automne.

Comment les équipes modernes parviennent-elles à leurs fins ? L’évolution de la recherche et de la découverte, de la pensée au travail en équipe

Tom O’Neill parlera travail de haute performance en équipe et collaboration – un aspect capital pour l’avenir des découvertes scientifiques et commerciales, surtout face aux problèmes complexes auxquels se heurte l’humanité. La collaboration est omniprésente en éducation, en recherche et dans les entreprises. Pourtant, les équipes atteignent rarement leur potentiel maximal. Certaines échouent même de façon spectaculaire. À mesure que les enjeux mondiaux gagnent en importance, mieux collaborer devient un impératif. Tom examinera certains des paramètres qui rendent la collaboration efficace, à partir de la documentation scientifique comme dans la « science du travail en équipe ».

Conférencière principale: Robin Roth

Professeure, département de géographie, de science environnementale et de géomatique | Université de Guelph

Robin Roth fait partie d’une première génération de Canadiens d’ascendance mixte, européenne et américaine. Elle est membre du cercle de direction du partenariat Conservation through Reconciliation, dont elle est aussi la chercheuse principale.  

Mme Roth enseigne au département de géographie, de science environnementale et de géomatique de l’Université de Guelph. Ses cours, ses travaux et ses services ont essentiellement pour but de faciliter la préservation de la biodiversité dans son évolution au Canada et dans le monde. 

Ses recherches sur les dimensions sociales de la préservation de la biodiversité ont largement été publiées et elle a contribué à mettre sur pied une maîtrise en leadership de la conservation à l’Université de Guelph. 

Le partenariat Conservation through Reconciliation : s’élever collectivement

 Le partenariat Conservation through Reconciliation (CRP) est un réseau autochtone qui rassemble des leaders autochtones éclairés, des praticiens de la conservation et des chercheurs pour faire progresser les aires que préservent les Autochtones ainsi que les aires protégées et de conservation autochtones (APCA) au Canada. L’exposé retracera l’origine des APCA et l’intention derrière leur création tout en montrant comment les collaborations les plus efficaces naissent de l’amalgame des anciennes et nouvelles façons de penser. Les conférenciers expliqueront comment le fait de travailler – et de grandir – ensemble peut engendrer le changement en l’illustrant avec des exemples tirés de leur propre expérience en économique, infrastructures et finances.

Conférencière principale: Cheryl Schmitz

Directrice des finances et vice-présidente, Services administratifs | Saskatchewan Polytechnic

Administratrice supérieure respectée et appréciée mais aussi conseillère stratégique, Mme Schmitz détient une maîtrise en administration scolaire avec concentration en direction des établissements d’enseignement supérieur. Elle est également comptable professionnelle agréée et comptable en management accréditée (CPA/CMA), et possède un diplôme en commerce de l’Edwards Shool of Business de l’Université de la Saskatchewan.

Nommée directrice des systèmes et des services de paie à Saskatchewan Polytechnic en 1995, elle en devient directrice de la planification financière l’année suivante. En 2006, Mme Schmitz assume les fonctions de vice-présidente associée des services financiers, puis, en 2019, se hisse au poste de directrice des finances et vice-présidente des services administratifs de l’établissement. Ses importantes contributions ont transformé Saskatchewan Polytechnic pour en faire une école polytechnique très prisée au Canada.

Avant d’entrer au service de Saskatchewan Polytechnic, Mme Schmitz a été la première directrice des finances d’un vaste district de santé rural de la Saskatchewan, poste créé consécutivement à la réforme du système de soins de santé provincial.

La tribune C3 : collaborations communautaires en cybersécurité

Les cybermenaces évoluent constamment et posent sans cesse de nouveaux défis à ceux qui veulent protéger les données et d’autres actifs dans les institutions de recherche et d’enseignement canadiennes. Cependant, si les menaces évoluent, il en va autant de l’approche retenue par le secteur. Celle-ci mise désormais sur le partage et reconnaît qu’en sécurité, le bien commun l’emporte sur le bien individuel. À mesure qu’une approche sectorielle mieux coordonnée prend de l’ampleur, on peut se demander ce que les organisations ont à gagner – et éventuellement à perdre – en partageant menaces, erreurs et succès? Des collaborations inspirantes peuvent-elles abattre les obstacles érigés dans un milieu extrêmement décentralisé et hétérogène, où règne parfois la compétitivité? L’enjeu n’est-il pas assez élevé pour qu’on n’essaie pas d’y remédier par tous les moyens? Les leaders de la communauté animeront ce débat passionnant.

Conférencière principale: Isaac Straley

Officier principal de la sécurité de l’information | Université de Toronto

Isaac Straley, qui occupe ce poste inaugural depuis décembre 2018, supervise le programme de sécurité de l’information de l’université. Il veille à protéger les réseaux, les systèmes et l’information de l’UdeT et s’assure qu’ils respectent les exigences des règlements et des politiques. Parallèlement, il identifie, évalue et signale les risques qui planent sur la sécurité de l’information au conseil de sécurité de l’information ainsi qu’à la haute direction de l’institution. 

Auparavant, il détenait le double poste d’APSI et de responsable de la protection de la vie privée à l’Université de la Californie à Irvine, où il a travaillé pendant 13 ans. En 2021, M. Straley a été nommé APSI de l’année au forum des APSI du Canada. 

La tribune C3 : collaborations communautaires en cybersécurité

Les cybermenaces évoluent constamment et posent sans cesse de nouveaux défis à ceux qui veulent protéger les données et d’autres actifs dans les institutions de recherche et d’enseignement canadiennes. Cependant, si les menaces évoluent, il en va autant de l’approche retenue par le secteur. Celle-ci mise désormais sur le partage et reconnaît qu’en sécurité, le bien commun l’emporte sur le bien individuel. À mesure qu’une approche sectorielle mieux coordonnée prend de l’ampleur, on peut se demander ce que les organisations ont à gagner – et éventuellement à perdre – en partageant menaces, erreurs et succès? Des collaborations inspirantes peuvent-elles abattre les obstacles érigés dans un milieu extrêmement décentralisé et hétérogène, où règne parfois la compétitivité? L’enjeu n’est-il pas assez élevé pour qu’on n’essaie pas d’y remédier par tous les moyens? Les leaders de la communauté animeront ce débat passionnant.

Conférencière principale: Amy Starzynski Coddens

Gestionnaire, Partenariat stratégique | REN-ISAC

Amy Starzynski Coddens est gestionnaire des partenariats stratégiques au REN-ISAC. Diplômée de l’Indiana University School of Education (promotions de 2006 et 2009), elle a obtenu son poste au REN-ISAC après un parcours P-16 en éducation, recherche, évaluation et vulgarisation qui s’est terminé au Center for Applied Cybersecurity Research de l’Université de l’Indiana.

Mme Starzynski Coddens a travaillé pour le gouvernement, l’industrie et le milieu universitaire. Durant ce périple, elle a eu l’occasion de participer à divers projets pour le CMMC Accreditation Body, la National Science Foundation, TrustedCI, NASA Education, le New England Research Institute, le PEAR Institute de l’Université d’Harvard, l’Office of Special Education Programs du ministère de l’Éducation des États-Unis et l’IU Kelley School of Business.

La tribune C3 : collaborations communautaires en cybersécurité

Les cybermenaces évoluent constamment et posent sans cesse de nouveaux défis à ceux qui veulent protéger les données et d’autres actifs dans les institutions de recherche et d’enseignement canadiennes. Cependant, si les menaces évoluent, il en va autant de l’approche retenue par le secteur. Celle-ci mise désormais sur le partage et reconnaît qu’en sécurité, le bien commun l’emporte sur le bien individuel. À mesure qu’une approche sectorielle mieux coordonnée prend de l’ampleur, on peut se demander ce que les organisations ont à gagner – et éventuellement à perdre – en partageant menaces, erreurs et succès? Des collaborations inspirantes peuvent-elles abattre les obstacles érigés dans un milieu extrêmement décentralisé et hétérogène, où règne parfois la compétitivité? L’enjeu n’est-il pas assez élevé pour qu’on n’essaie pas d’y remédier par tous les moyens? Les leaders de la communauté animeront ce débat passionnant.

Conférencière principale: Rashid Sumaila

Professeur Killam à l’Institute for the Oceans and Fisheries School of Public Policy and Global Affairs | l’Université de la Colombie-Britannique

Rashid Sumaila est professeur Killam à l’Institute for the Oceans and Fisheries et à la School of Public Policy and Global Affairs de l’Université de la Colombie-Britannique. Ses travaux portent principalement sur la bioéconomique, l’appréciation des écosystèmes marins et l’analyse des grands dossiers mondiaux comme les subventions à la pêche, les zones marines protégées, la pêche illicite, le changement climatique, la pollution des mers par le plastique et les marées noires. Bref, le monde entier est son lieu de travail et il a l’habitude de mettre l’épaule à la roue sur les six continents.

M. Sumaila détient un doctorat en économique de l’Université de Bergen et un baccalauréat ès sciences (métrage) de l’Université Ahmadu Bello. Il compte de nombreuses publications, souvent citées, à son actif. En 2017, il a remporté le prix de l’environnement de Volvo avant d’être nommé membre de la Société royale du Canada deux ans plus tard. Il a commencé très jeune à s’intéresser à l’environnement, en entendant son grand-père recommander aux gens de « marcher comme si la terre souffrait ».

S’attaquer aux enjeux nationaux et mondiaux complexes par la collaboration : OceanCanada, une étude de cas

Avec la multiplication des enjeux mondiaux comme le déclin de la biodiversité marine, le réchauffement planétaire et les phénomènes météorologiques de plus en plus extrêmes, il n’a jamais été aussi important de voir des équipes de grande envergure, aussi diversifiées qu’inclusives, coopérer pour trouver une solution à nos problèmes. M. Sumaila présentera le partenariat OceanCanada, récipiendaire de plusieurs prix, et expliquera comment 22 organisations se sont liguées pour amener la population canadienne à protéger, à gérer et à stabiliser l’« économie bleue » pour le bienfait des générations actuelles et futures

Conférencière principale: Peter Wilenius

Vice-président, programmes et services de cybersécurité

Peter Wilenius a été nommé vice-président des programmes et des services de cybersécurité de CANARIE en 2022, après avoir passé huit ans à la vice-présidence du développement des affaires de l’organisme. 

M. Wilenius cumule une trentaine d’années d’expérience en tant que dirigeant dans le secteur canadien des technologies de l’information, où il a piloté de multiples initiatives comme l’élaboration d’une stratégie corporative, la gestion de gammes de produits en vue de leur commercialisation internationale ou des fusions et des acquisitions. Il possède un impressionnant savoir-faire dans la direction des jeunes entreprises technologiques au niveau de la planification des activités et des stratégies de mise en marché. Dans son nouveau poste, M. Wilenius s’efforcera de faire progresser les capacités générales du milieu canadien de la recherche et de l’éducation en cybersécurité en facilitant l’évolution des services existants en la matière ainsi qu’en en créant de nouveaux, axés sur la recherche et le développement. 

Depuis son arrivée chez CANARIE, M. Wilenius a piloté le développement du programme Initiatives en cybersécurité, fait progresser le programme d’infonuagique de l’Accélérateur technologique pour l’innovation et la recherche (ATIR) de même que noué et resserré les liens de l’organisme avec ses partenaires des secteurs privé et sans but lucratif. Il a aussi joué un rôle prépondérant dans la genèse du Centre of Excellence in Next Generation Networks (CENGN), dont il a fait partie des administrateurs pendant sept ans. 

M. Wilenius détient un baccalauréat ès arts en économie avec mention de l’Université Carleton et une maîtrise en administration des affaires de l’Université Queen’s. Ancien triathlète de compétition, durant ses heures de loisir, on peut le voir hanter les patinoires ou les terrains de golf, au gré des saisons. 

La tribune C3 : collaborations communautaires en cybersécurité

Les cybermenaces évoluent constamment et posent sans cesse de nouveaux défis à ceux qui veulent protéger les données et d’autres actifs dans les institutions de recherche et d’enseignement canadiennes. Cependant, si les menaces évoluent, il en va autant de l’approche retenue par le secteur. Celle-ci mise désormais sur le partage et reconnaît qu’en sécurité, le bien commun l’emporte sur le bien individuel. À mesure qu’une approche sectorielle mieux coordonnée prend de l’ampleur, on peut se demander ce que les organisations ont à gagner – et éventuellement à perdre – en partageant menaces, erreurs et succès? Des collaborations inspirantes peuvent-elles abattre les obstacles érigés dans un milieu extrêmement décentralisé et hétérogène, où règne parfois la compétitivité? L’enjeu n’est-il pas assez élevé pour qu’on n’essaie pas d’y remédier par tous les moyens? Les leaders de la communauté animeront ce débat passionnant.