Un logiciel qui facilite la recherche sur les machines et les ouvrages intelligents afin de rendre les infrastructures canadiennes plus sûres et d’en réduire le coût.
Université de Carleton
Bien qu’on doive les garder en bon état, au-delà de 40 pour cent des 55 000 viaducs du Canada arrivent au terme de leur vie utile. En vieillissant, inspecter, entretenir et réparer les ponts coûte de plus en plus cher. D’autre part, les recherches qui contribueraient à prévoir leur durée ou à la prolonger s’avèrent complexes, car les scientifiques ont du mal à rassembler, à partager et à analyser les données cruciales venant des capteurs. Ce besoin d’échanger efficacement les ressources scientifiques se fait aussi sentir au niveau des souffleries et des barrages qui servent à produire de l’électricité.
Néanmoins, le génie civil ne serait pas le seul à profiter d’un meilleur partage des données et des ressources. En effet, la collaboration en recherche peut devenir indispensable aux ingénieurs mécaniciens quand l’équipement et les outils sont uniques ou trop onéreux. C’est ce qui se passe notamment avec la recherche sur les turboréacteurs ou les moteurs de fusée. À dire vrai, dans maintes disciplines où glaner des données coûte cher et où les ressources pour analyser celles-ci sont rares, une plateforme autorisant une meilleure collaboration serait un don du ciel.
Des chercheurs de l’Université Carleton s’efforcent d’y remédier. Ils travaillent sur des outils et des techniques avec lesquels on pourra gérer les installations intelligentes qui aideront les ingénieurs civils à maintenir les risques de défaillance assez bas durant la vie entière d’un pont, qui permettront aux ingénieurs spécialisés en mécanique et en aérospatiale d’élaborer les outils et les techniques commandant les turboréacteurs à distance et qui faciliteront la gestion des bâtiments intelligents par les chercheurs en architecture.