Un billet de : Sachin Agarwal de BigBitBus
Vous avez finalement créé votre plus petit produit viable et le moment est venu de l’extraire de votre portable ou de la boîte que vous dissimulez sous votre bureau afin d’en lancer la « production ». Bien qu’il se prête à merveille au développement et à l’essai d’un logiciel, l’ATIR, comme s’appelle le nuage OpenStack de CANARIE, ne permet pas l’hébergement d’applications ou de services à vocation commerciale.
Nous sommes en 2019 et les nuages publics dignes de ce nom ne manquent pas : Amazon Web Services (AWS), Microsoft Azure, Google Cloud Platform (GCP), Digital Ocean, Linode… La liste est longue. Nombre de ces nuages proposent tout ce dont une nouvelle entreprise pourrait avoir besoin : l’infrastructure (calcul/stockage/réseau), une variété de plateformes pour bases de données et mégadonnées, l’apprentissage machine et l’Internet des objets (IdO), des plateformes pour conteneurs comme Kubernetes, ainsi la gestion des identités et des accès sans serveur, l’automatisation et j’en passe.
Avant d’entamer votre périple dans l’univers des nuages publics, voici quelques points dont il faut tenir compte.
- Compétences de l’équipe. Votre entreprise en est à ses premiers pas. Son bien le plus précieux est donc le temps qu’y consacrent vos employés. Si votre équipe connaît déjà un fournisseur de services en nuage, retenir celui-ci pourrait vous épargner passablement de temps, car il est plus facile de déployer un produit sur une plateforme qui vous est familière. Le temps économisé pourra être investi autrement dans votre produit.
- Aspects financiers. La plupart des entreprises qui débutent ont des besoins modestes en matière d’infrastructure. (Une multitude de serveurs et d’énormes capacités de stockage seront probablement inutiles en un premier temps.) Pareille infrastructure ne suscitera pas de fortes dépenses d’exploitation (comparativement au salaire d’un employé à temps plein, par exemple). Les coûts seront donc à peu près les mêmes, peu importe le nuage public. On peut aussi recourir au programme de crédit pour jeunes entreprises qu’offrent certains fournisseurs.
- Localisation des données. Si les données de votre clientèle doivent demeurer dans un pays ou une région quelconques, vérifiez le lieu où se trouvent les centres de données des services d’infonuagique. Beaucoup de fournisseurs comptent désormais des centres de données au Canada, mais ils ne sont pas tous dans ce cas. L’emplacement revêt aussi beaucoup d’importance quand on souhaite réduire le plus possible l’impression de latence ressentie par l’utilisateur.
- Asservissement à un fournisseur. Vous devrez peut-être changer de fournisseur à un moment ou un autre dans l’avenir (si une société associée à un autre fournisseur acquiert votre entreprise, par exemple). Mieux vaut adopter dès le départ une automatisation qui ne sera pas assujettie à un nuage particulier (en d’autres termes, utiliser Terraform ou des outils qui gèrent la configuration tels Ansible, Chef ou encore Salt, Kubernetes, etc.). Ainsi, l’entreprise s’affranchira du fournisseur sans problème, s’il le faut.
- Évolution. Le coût des services de nombreux fournisseurs se met à grimper dès que se multiplient les activités de l’entreprise. Les services gérés sans serveur qui semblaient une aubaine au départ pourraient s’avérer nettement plus dispendieux avec la croissance du nombre d’utilisateurs. Évaluer rapidement les possibilités et procéder à des essais avec une lourde charge vous aidera à sélectionner les services gérés qui conviennent le mieux à une entreprise de l’envergure de la vôtre, d’une manière rentable.
BigBitBus propose des outils et de la documentation qui facilitent le choix d’un fournisseur de nuage public. Pour comparer la performance des services offerts par divers fournisseurs, parcourez notre blogue et notre répertoire d’outils gratuits.
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