Cet été, la bibliothèque municipale d’Edmonton (BME) est devenue le premier établissement de l’Alberta ne faisant pas partie du milieu de l’enseignement post-secondaire à proposer eduroam, service mondial d’itinérance qui assure l’accès à Internet. En termes concrets, cela signifie que n’importe quel enseignant ou étudiant d’une institution connectée à eduroam — le NAIT, l’Université de l’Alberta, l’Université MacEwan ou l’Université Concordia d’Edmonton, par exemple — qui a configuré son téléphone cellulaire ou son ordinateur portable pour cela se connectera automatiquement à Internet en entrant dans une succursale de la bibliothèque.
Les avantages d’un tel service ne se bornent pas à une plus grande commodité pour ceux qui fréquentent une des 21 succursales de la BME ou pour les employés de celle-ci (qui auront sûrement moins de questions à répondre sur l’accès à un réseau sans fil). En effet, la nouvelle connexion à eduroam rend la navigation sur Internet plus sûre pour l’utilisateur, car il s’agit de la première liaison sans fil sécurisée offerte par la bibliothèque au public.
Cette réalisation survient au moment où CANARIE et ses partenaires provinciaux du Réseau national de la recherche et de l’éducation, dont fait partie Cybera, en Alberta, entreprennent d’étendre le service eduroam à un plus grand nombre de bibliothèques et de musées. Le raccordement de la BME (la deuxième bibliothèque municipale du Canada à en bénéficier) porte le nombre de sites canadiens connectés à eduroam à plus de 150. Une centaine de pays dans le monde forment le réseau eduroam, qui compte plus de 17 000 points d’accès sans fil sur la planète, y compris des aéroports, des gares et même des machines distributrices.
Le milieu mondial de la recherche et de l’éducation a élaboré le service eduroam pour en finir avec le casse-tête administratif qu’était la configuration de comptes Internet sécurisés pour les enseignants et les étudiants de passage dans les universités. Auparavant, les établissements d’enseignement devaient affecter du personnel supplémentaire pour créer et maintenir les comptes temporaires attribués à chacun (un travail aussi onéreux que laborieux), ou proposer à leurs invités d’utiliser un compte public, avec les problèmes de sécurité qu’on imagine. Le compte eduroam est protégé et on peut se servir partout dans le monde.
Au Canada, CANARIE administre le service eduroam par le biais de sa Fédération canadienne d’accès, qui enregistre chaque mois plus de dix millions de connexions au service.
Selon Brittany Watt, analyste des réseaux de la BME, la configuration d’eduroam se démarque par sa simplicité. Dans les heures qui ont suivi le raccordement des succursales de la bibliothèque, elle a enregistré des centaines de connexions, signe que la technologie, implantée discrètement en coulisse, fonctionne à la perfection.
Cybera et CANARIE envisagent maintenant le raccordement d’autres institutions publiques de l’Alberta — y compris des municipalités — à eduroam. Pour en apprendre davantage et savoir si votre organisation peut adhérer à la Fédération canadienne d’accès, donc bénéficier du service eduroam, contactez Cybera ou visitez le site Web de CANARIE.